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HISTOIRES, ANECDOTES ET POEMES.

Evangéline

Evangéline

Évangéline

L’auteur, compositeur, interprète Michel Conte s’est inspiré en 1971 du poème « Évangéline, A Tale of Acadie » de l’auteur Américain, Henry Wadsworth Longfellow (1847), pour écrire cette chanson sur l’héroïne fictive des Acadiens, Évangéline.
C’est Isabelle Pierre qui aura l’honneur de l’endisquer pour la première fois en 1971. Version que vous entendez sur cette page.

Évangéline, c’est l’histoire bouleversante d’une jeune femme séparée de son fiancé au moment de la Déportation des Acadiens. Pour le peuple acadien, Évangéline est le symbole de l’amour, de l’espoir et de la persévérance malgré les tragiques événements
de 1755. Comme elle, qui n’a jamais oublié son Gabriel qu’elle a cherché pendant 20 ans, ils n’ont jamais renoncé à leurs racines françaises et à leur amour de la terre à laquelle les Anglais les avaient si durement arrachés.

En 1994, lors du premier Congrès Mondial des Acadiens, Marie-Jo Thério et Rosemarie Landry réinterprètent en duo cette chanson. Ils ont aussi endisqué un CD single, réalisé par Marc Beaulieu. Depuis cette renaissance d’Évangéline, la chanson, il y a plusieurs personnes qui l’ont endisqué. De mémoire, il y a Marie-Jo Thério, Isabelle Roy, Marie Williams et Annie Blanchard.

Voici les deux textes:

Évangéline,
chant acadien
(version 1847)


Paroles & musique de A.T. BOURQUE et Michel CONTE
Sur un Poème de l’Ecrivain Américain LONGFELLOW
Roman du même nom relatant l’Histoire de la Déportation des
Acadiens vécue par l’Héroïne du roman


Je l’avais cru, ce rêve du jeune âge
Qui, souriant, m’annonçait le bonheur
Et confiante en cet heureux présage
Mes jeunes ans s’écoulaient sans douleur
Il est si doux au printemps de la vie

D’aimer d’amour les amis de son cœur
De vivre heureux au sein de la Patrie
Loin du danger à l’abri du malheur
Loin du danger à l’abri du malheur

Qu’ils étaient beaux ces jours de notre enfance
Cher Gabriel, au pays de Grand-pré
Car là régnaient la paix et l’innocence
Le tendre amour et la franche gaieté
Qu’ils étaient doux le soir sous la charmille

Les entretiens du village assemblé
Comme on s’aimait ! Quelle aimable famille
On y formait sous ce ciel adoré
On y formait sous ce ciel adoré

Là, les anciens devisant du ménage
Avec amour contemplaient leurs enfants
Qui réveillaient les échos du village
Par leurs refrains et leurs amusements

La vie alors coulait douce et paisible
Au vieux Grand-Père dans notre cher pays
Lorsque soudain notre ennemi terrible
Nous abreuva de malheurs inouïs
Nous abreuva de malheurs inouïs

Hélas depuis sur la terre étrangère
J’erre toujours en proie à la douleur
Car le destin dans sa sombre colère
M’a tout ravi, mes amis, mon bonheur
Je ne vois plus l’ami de mon enfance

A qui j’avais juré mon tendre amour
Mais dans mon cœur je garde l’espérance
De le revoir dans un meilleur séjour
De le revoir dans un meilleur séjour

Évangéline, Évangéline, tout chante ici
Évangéline, Évangéline
Évangéline, Évangéline
Évangéline, Évangéline

Ton noble nom, dans le vallon
Tout chante ici ton noble nom dans le vallon
Tout chante ici ton noble nom dans le vallon
Tout chante ici ton noble nom dans le vallon

Sur la colline l’écho répète et nous répond
Sur la colline l’écho répète et nous répond
Sur la colline l’écho répète et nous répond

Évangéline, Évangéline répond
Évangéline, Évangéline répond
Évangéline, Évangéline répond

Évangéline, Évangéline

 

 

Évangéline,
Michel Conte
(version 1971)

Les étoiles étaient dans le ciel
Toi dans les bras de Gabriel
Il faisait beau, c'était dimanche
Les cloches allaient bientôt sonner
Et tu allais te marier
Dans ta première robe blanche
L'automne était bien commencé
Les troupeaux étaient tous rentrés
Et parties toutes les sarcelles
Et le soir au son du violon
Les filles et surtout les garçons
T'auraient dit que tu étais belle

Évangéline, Évangéline

Mais les Anglais sont arrivés
Dans l'église ils ont enfermé
Tous les hommes de ton village
Et les femmes ont dû passer
Avec les enfants qui pleuraient
Toute la nuit sur le rivage
Au matin ils ont embarqué
Gabriel sur un grand voilier
Sans un adieu, sans un sourire
Et toute seule sur le quai
Tu as essayé de prier
Mais tu n'avais plus rien à dire

Évangéline, Évangéline

Alors pendant plus de vingt ans
Tu as recherché ton amant
À travers toute l'Amérique
Dans les plaines et les vallons
Chaque vent murmurait son nom
Comme la plus jolie musique
Même si ton cœur était mort
Ton amour grandissait plus fort
Dans le souvenir et l'absence
Il était toutes tes pensées
Et chaque jour il fleurissait
Dans le grand jardin du silence

Évangéline, Évangéline

Tu vécus dans le seul désir
De soulager et de guérir
Ceux qui souffraient plus que toi-même
Tu appris qu'au bout des chagrins
On trouve toujours un chemin
Qui mène à celui qui nous aime
Ainsi un dimanche matin
Tu entendis dans le lointain
Les carillons de ton village
Et soudain alors tu compris
Que tes épreuves étaient finies
Ainsi que le très long voyage

Évangéline, Évangéline

Devant toi était étendu
Sur un grabat un inconnu
Un vieillard mourant de faiblesse
Dans la lumière du matin
Son visage sembla soudain
Prendre les traits de sa jeunesse
Gabriel mourut dans tes bras
Sur sa bouche tu déposas
Un baiser long comme ta vie
Il faut avoir beaucoup aimé
Pour pouvoir encore trouver
La force de dire merci

Évangéline, Évangéline

Il existe encore aujourd'hui
Des gens qui vivent dans ton pays
Et qui de ton nom se souviennent
Car l'océan parle de toi
Les vents du sud portent ta voix
De la forêt jusqu'à la plaine
Ton nom c'est plus que l'Acadie
Plus que l'espoir d'une patrie
Ton nom dépasse les frontières
Ton nom c'est le nom de tous ceux
Qui malgré qu'ils soient malheureux
Croient en l'amour et qui espèrent

Évangéline, Évangéline
Évangéline, Évangéline

Personnellement j'ai une préférence pour la version de Michel Conte, interprétée par Annie Blanchard : 

https://youtu.be/ihwnTAFgaOA

 

 

 

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